Pour toute demande d’information, vous pouvez nous contacter 24h/24 :
Il n’est pas toujours facile de trouver un lecteur de tehilim disponible et sérieux.
Rester toute la nuit auprès d’un défunt dans un domicile, dans un hôpital, un funérarium, une chambre mortuaire, ou en attendant le transport du corps vers le domicile ou vers un lieu qui permettra le recueillement et la veillée, est souvent compliqué.
Les proches doivent s’occuper de l’organisation des obsèques, et si la famille ne fréquente pas régulièrement la synagogue, peu parmi les proches savent lire correctement l’hébreu.
C’est pour pallier à cette demande que Yad Leavel a mis en place une équipe de lecteurs disponibles, sérieux, compétents pour répondre aux questions que toutes les familles se posent, et qui sauront vous épauler dans ce moment difficile.
Vous pouvez nous joindre directement, 24h/24, par téléphone au :
Nos lecteurs sont mobiles et se déplacent principalement à Lyon et la région Rhône alpes.
Si votre demande concerne une veillée en dehors de la région lyonnaise, grâce à notre réseau régional, nous vous mettrons en relation avec un rabbin proche de vous.
C’est une Mitsva de veiller le défunt en lisant les tehilims dans la même pièce si possible, les Psaumes de David.
On le veille principalement pour deux raisons : le protéger, physiquement et spirituellement, et lui faire honneur.
C’est ce qu’on appelle en hébreu le « Kavod HaMet » : l’honneur, le respect dû à celui ou celle qui vient de s’éteindre.
De nos jours, la grande majorité des décès surviennent en milieu hospitalier ou en EHPAD, ces lieux ne permettent pas toujours de rester auprès du défunt pour le veiller la nuit.
Certaines familles décident de ramener le corps à domicile pour pouvoir le veiller.
D’autres, la majorité, se plient aux exigences et aux horaires du lieu où est survenu le décès.
Même dans ce cas, c’est-à-dire à distance du corps, il est fortement conseillé de lire les tehilim.
Les endeuillés ne doivent pas lire les Tehilim avant l’enterrement.
Cela entre dans le cadre de l’interdiction faite aux endeuillés d’étudier la Torah, tant que l’enterrement n’a pas eu lieu.
Seule la lecture des psaumes 19, 79 et 137 est permise aux endeuillés, s’il n’y a personne d’autre pour lire les psaumes.
Vous trouverez sur ce site l’intégralité des tehilim, en hébreu et en phonétique.
Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à nous faire connaître votre demande et vos questions.
Pour le judaïsme, l’âme ne quitte pas le corps avant la mise en terre.
Autrement dit, la personne décédée est encore « présente », bien que d’une manière différente.
Il convient donc d’adopter en présence du corps une conduite décente et respectueuse.
Il faut s’abstenir de boire, de manger et de fumer dans la même pièce. Cela serait considéré comme se « moquer d’un pauvre », de celui qui ne peut plus ni boire ni manger.
Quand c’est possible, c’est une mitsva de veiller le défunt, de poster près de lui quelqu’un qui lira des Tehilim, de ne pas le laisser seul. Afin qu’il ne subisse ni dommage ni outrage, et aussi pour l’honneur du mort, qu’il ne passe pas pour un objet dont on ne voudrait plus. Et aussi, d’après le Sod, le défunt a besoin d’être protégé des nuisibles (esprits d’impureté) qui veulent s’en emparer.
On a la coutume de lire des Tehilim auprès du défunt, même la nuit avant Hatsot, jusqu’à l’enterrement, car il a alors besoin d’être protégé. Le chomer a le droit de lire des Michnayot et les prières rapportées dans les livres, pour l’élévation de l’âme du défunt. Et il doit se garder de parler de choses vaines à côté de lui, de manger, de boire, ou de fumer.
Le Onen (endeuillé) n’a pas à lire les Tehilim près du défunt, parce que le Onen a l’interdiction d’étudier la Torah. Même si personne ne peut lire les Tehilim à part lui, il ne doit pas les lire, sauf s’il a déjà confié le défunt à la Hevra Kadicha (pompes funèbres) qui prendra en charge toute l’organisation des funérailles et de l’enterrement. Dans ce cas, il pourra lire les psaumes 19, 79 et 137, qui sont des psaumes de détresse.
Si le défunt se trouve dans une chambre froide, ou dans un cercueil fermé, d’après le sens simple, il n’a pas besoin d’être veillé. Mais d’après le Sod, là où c’est possible, même quand le mort se trouve en chambre froide, il a besoin d’être veillé.
On a le droit d’être rémunéré pour veiller le défunt et cela n’entre pas dans l’interdiction d’être payé pour une chose dont on ne doit pas tirer profit.
Le défunt doit être veillé même Chabat et Yom Tov, car on ne peut l’enterrer ces jours-là. Et la coutume veut que si un homme quitte ce monde le Chabbat, une demi-heure après son décès, on le dépose à terre avec ses vêtements, on le couvre d’un drap, et quand il est recouvert du drap, on lui enlève ses vêtements.